Les maux blues : bulletins d'humour

Bonjour à tous,

Cela fait un bon moment que je ne vous ai pas écrit. Pas bien Naveline ! 

Mon silence n'est pas du à un manque d'inspiration mais à un besoin d'isolement salvateur. Me voilà de retour en ce jour noir. Un  réveil brutal pour la tribu aujourd'hui qui plonge nos petits dans une bien triste réalité.

Pour éviter que la peur, la tristesse et l'angoisse ne paralysent leur innocence, la tribu dans son carosse est partie faire un tour en ville.

Avant de festoyer chez le roi du burger, nous sommes allés dans une boutique chère à notre coeur 'Album'. Ici nous avons admiré livres, figurines, lithographies. ... 

Les petits ont choisi leurs agendas 

Le plus grand commence une collection de figurines dont lui seul connaît le nom (je ne suis vraiment plus dans le coup)

Pause déjeuner bien méritée pendant laquelle les plus petits se sont défoulés dans une salle de jeux interactive.

Bien repus, nous avons pris la direction d'une autre de nos boutiques préférées "Akiba Station'. Le grand a craqué pour une veste comment dire plutôt originale, voyez par vous même :

Après cet achat surprenant, nous avons traîné nos poussins à la fnac, arrêt indispensable à nos virées en ville. 

Chacun de nos 5 trésors a pu choisir un poster pour décorer sa chambre et des DVD (pour les journées pluvieuses de ce magnifique été).

Le chef de la tribu a craqué pour un manga au nom bizarre  (toujours pas dans le coup là cheftaine).

Tout ce petit monde avait le sourire et aujourd'hui ça fait vraiment plaisir.

Pour clôturer ce moment d'innocence, j'ai choisi pour le goûter les délicieux "merveilleux de Fred" pour le plus grand plaisirs de tous.

Une journée, une pause sans barbarie et violence que les média se plaisent à étaler sur tous les supports mediatiques. Une tranche de vie toute simple agrémentée de leurs rires, chamailleries tellement douces à partager en ce lendemain de 14 juillet macabre.

A bientôt les amis

Bonjour la compagnie,

C'est mardi, c'est poésie ! 

Grosses Bises à tous

Avec la grossesse gémellaire

Double cadeau pour être mère

L’annonce résonne comme le tonnerre

C’est à tomber le cul par terre.

Mélange de sourires et de pleurs

Franchement ça fait super trop peur

Deux fœtus habitent mon corps

20 kilos je vais prendre encore !

Grossesses à risques

C’est fantastique.

Pour les choyer

Je reste couchée !

Étendue sur le canapé

Comme une baleine échouée

Tout mon squelette est en bouillie

C'est trop la classe d'être bouffie.

Malgré l’état végétatif

Je garde l’esprit positif

Deux bébés c’est un vrai cadeau

Mais c’est pas ce qu’en pense mon dos

Et voilà le grand jour venir

A la clinique je dois courir

La naissance risque d’être brutale

Oh merci Dieu péridurale

Alors que je suis installée

Arrive une équipe pour m’aider

Un peu beaucoup à m’ausculter

Je dis bonjour l’intimité

Mon minou est si populaire

Que j’en ai la tête à l’envers

Je pousse, je pousse, ils se préparent

il ne manque plus qu’une grande fanfare

Premier bébé est déjà né

Le deuxième ne va pas tarder

j’suis fatiguée, toute dégonflée

Va falloir un peu moins manger

Moralité pour cette grossesse

Je n’avais plus rien d’une déesse

Mais rien ne vaut tous leurs câlins

Même si j’ai l’air d’un p’tit boudin.

Bonjour les amis,

En ce jour de fête pour les mamans, j'ai envi de vous faire partager mon bonheur. Oui je sais, je suis pénible d'être sans cesse heureuse actuellement.

Avec des jumelles, c'est super chouette la fêtes des mères ! Deux câlins, deux poèmes je fonds. Cette  année, la maîtresse est à féliciter : des photos montages, une fleur à messages, des bons pour une bonne actions. Bravo !

Je n'ai volonterement  pas flouté les photos car je voulais vous faire mater mon super vernis vert !

Et là vient le tour du merveilleux présent confectionné avec amour par des petits doigts naïfs et créatifs. En le découvrant (×2) devant 4 yeux attentifs, je dois jouer le rôle de ma vie (du mois pour cette année. Il reste encore 4 ans de primaire aie !). N'est-il pas magnifique ×2 ? Absolument bien sûr !  Et doré×2, j'adoooorrrreeee le doré !

Je les ai portés toute la journée ce qui me vaut à cette heure ci une tendinite du bras droit (si sI c'est pas du toc !). Mais que ne ferait on pas par amour ! 

En même temps, je n'avais pas encore de bijoux en crottes de lapin dans ma panoplie 😉

Passé le choc, je dois tout de même reconnaître que j'attends toujours ce rdv annuel avec impatience et j'ai conscience qu'il me manquera d'ici quelques années.

Merci à mes petites poulettes d'amour, ici n 'oubliez pas, c'est un bulletin d'humour !

Bye bye et à tout vite 

Depuis déjà bien des années,
La femme est toujours un être gâté
Surtout depuis cette invention
Qui transforma sa condition

Si longtemps la femme penchée
Pour toujours le linge frotter
Aujourd’hui elle la laisse rêveuse
Tant elle est belle sa lessiveuse

Fini la corvée du lavoir
Enfin il est temps de s’asseoir
Fini la pauvre blanchisseuse
Enfin la femme peut être radieuse

Les premières sont à manivelles
Mais elles font déjà des merveilles
Ensuite semi-automatiques
Elles rendent ses journées fantastiques

Avec l'arrivée dl'essorage
Pour son dos plus de carnage
et avec la cuve métallique
Sa vie devient presque orgastique

Machine à laver de son cœur
Avec toi c’est le bonheur
Encore du temps pour aspirer
La poussière sous le meuble télé

Être une femme c’est vraiment trop bien
Elle s’occupe aussi des gamins
Matin et soir, elle est comblée
d’être tellement over bookée

L'homme aussi peut en  profiter

De cette belle innovation

Car avec tout ce temps gagné 

Elle peut lui faire des f.... boeufs bourguignon !

Pour je ne sais quelle raison

Certains se sentent l’ambition

D’user de la vile trahison

Afin de créer des tensions

Le but pourtant m’échappe encore

Vouloir à tout prix faire du tort

Pitié pour ces langues de vipères

Un jour elles l’auront dans le derrière !

Pourquoi lutter contre le vice

de ces personnes qui vomissent

Pas de grief, pas de colère

Ils sont à plaindre ces mégères.

Je me questionne, je réfléchis

Peut-être est ce de la jalousie ?

A dévoiler des confessions

Un jour on l’a droit dans le fion.

Pas de colère, pas de gros mot

Je ne vous traite pas de salauds

Vulgarité pour se venger

C’est juste pour vous faire marrer

Avec calme et dérisions

Vous me donnez juste l’occasion

Avec des rimes, comme une chanson

De faire un poème à la con !

Femme à peau douce,

Que caches tu sous ta frimousse ?

Tant de douleurs et de pleurs,

Pour te sentir à la hauteur.

Car pour rentrer dans le moule,

Pas de poil, ni de peau de poule.

Alors tu te sens obligée,

D'aller te faire vite épiler !

Trop fière de ta dure décision,

Tu pars chercher la perfection,

Mais vite alors tu t'aperçois,

Qu'il faut vraiment avoir la foi.

L'épilation pour les garçon,

Il n'en est juste pas question !

ça fait trop mal, pour l'homme fatal,

Peur de crier pour un guerrier !

Et nous pauvre oiselle,

A la torture, on va plus belle.

Pour les jambes et le maillot,

On se fait arracher la peau !

Ecoute, toi l'homme viril,

L'épilation, c'est difficile,

Agenouille toi face au courage.

Ici je nous rends toutes hommage.

Bon week-end les amis et à tout vite

Bises

Mon bébé a montré le bout de son nez un 15 mars ensoleillé. C’était une belle journée, décor propice à son arrivée. Neuf mois que je l’attendais, ce petit bébé, moi qui n’était encore qu’une ado.

J’ai désiré le "garder" malgré les arguments raisonnables et raisonnés qui valsaient autour de moi.

Envers et contre tous, je l’ai choyé dans mon moi jusqu’au jour de sa naissance.

Le grand jour arrivé, dans la douleur nous nous sommes rencontrés : Un petit bonhomme bleuté par une naissance tourmentée, avec ses petits yeux en amande, il m’a regardé.

L’âge n’a pas d’importance, je me suis sentie mère et fière dès l’instant où nos peaux se sont touchées.

Tous autour de moi, n’avaient pas l’air réjouit et je ne comprenais pas pourquoi. Mon petit homme est parti pour les examens traditionnels et là, la blouse blanche se pencha vers moi et le verdict tomba comme deux mains cherchant à me couper le souffle.

Une fée s’était penchée sur son berceau, et lui avait offert un chromosome de trop.

Oh maléfice, ce n’était pas un cadeau. Un mauvais sort, une punition... ma tête, mon cœur, tout mon corps était meurtri par cette annonce brutale. De retour près de moi, ce petit être devenu rose avait une frimousse particulière, comme celles qu’il m’arrivait de croiser dans la rue et que je regardais avec tant de tristesse et d’empathie.

La trisomie, mais pourquoi lui, mais pourquoi moi, je n’ai pas 20 ans. Je suis plongée dans un cauchemar. Ma famille, les amis, tous pleurent autour de moi.

Mon corps est en feu. Ne pleurez pas, c’est mon bébé !

Obligée de les rassurer, tout va bien se passer, je suis maman, c’est mon enfant.

Mes parents cherchent à me consoler mais ils sont également effondrés. Ils se sentent obligés de m'éclairer et m’asseoir dans la réalité.

Pendant des heures, je l'ai regardé, admiré, dorloté, lui si calme, si rond, si beau.

Toutes les discours m'agacent, il est mon fils, il est ma vie.

L'avenir, c'est demain et aujourd'hui je suis mère et déjà je l'aime plus que tout. Rien ne peut y changer, les pronostics difficiles, les années de galères... on n'en sait rien, je n'en sait rien.

Après un départ laborieux, petit homme arrive à la maison et c'est le début d'une grande passion. Tout doucement il se construit, on pleure, on rit...

On me l'avait prédit, maléfice oh maléfice, c'est difficile, il se développe au ralenti. Je pleure, j'ai honte parfois. C'est tellement dur ce sentiment lorsque je croise une personne et que sa différence me gêne. J'ai honte d'avoir honte, je pleure mais il me sourit et c'est l'amour de ma vie.

Il a trois ans, il est si beau à mes yeux mais pourquoi ne me parle-t-il pas ? Mais où est sa voix ?

L'avenir, c'est maintenant, il ne grandit pas comme les autres enfants. Pas de mots, pas de pot, ça se complique. Pas d'école, pas de bol, son parcours est différent. Je pleure, je ris et je me dis que ce n’est pas fini.

Il crie beaucoup, il gesticule, je me questionne. Et puis c'est dit, mon petit gars est trisomique mais il est aussi autiste. Il a 8 ans, je pleure, je ris mais il est si gentil.

Aujourd'hui, il a 26 ans. Il n'est pas grand. Il crie beaucoup, il rit aussi. C'est mon petit pour toute la vie.

La vie n'est pas un conte de fée, mais pour rien je ne voudrais la changer !

 Bise les amis et haut les coeur 

Papa,

Mon amour pour toi est infini

Mais avec toi je suis une petite fille,

Peur d'être jugée, de te décevoir,

Mais j'ai réussi ce soir

À composer ton numéros

Et à te parler, toi mon héros.

Les barrières entre nous dressées 

Sont celles que j'ai imaginées 

D'où vient ce sentiment

QuI nous éloigne avec le temps ? 

Je ne trouve pas de réponse

Mais c'est décidé je fonce !

Je t'aime et tu me manques

Je mets un terme à nos absences.

Aujourd'hui et dans ma ve,  j'avance.

Je veux t'entendre plus souvent

Je ne te lâche plus dorénavant.

Faisons fi du silence

Ça plus d'importance.

Je t'aime voilà tout.....

Toi mon papou tout doux

Salut la compagnie,

Tu a vu mon ami, comme elle est belle ma licorne.

Il est tout à fait possible d'être mature, intelligente et censée (c'est moi que je décrit  là 😉) est adorée cet animal féerique et magique. 

D'ailleurs, j'en ai fait mon blason. Ben oui, je peux avoir un blason puisque je vis avec un chevalier ! J'ai aussi ma devise :

"A la maison licorne, tu es le bienvenu 

Toujours avec le sourire tu seras reçu 

Mais si ton attitude 

Trouble notre quiétude 

Prends garde à ton c..

Avec ma corne pointue !"

Je vous bise bien fort

😮👸

Note à moi-même  : oubliez l'idée d'écrire un recueil de poésies

Réponse à moi-même : jalouse !  Elle est super bien ma devise !

Hello les amis,

Je ne vais pas ici vous faire admirer une oeuvre originale, là nature morte, c'est moi ! 

Le réveil (encore que je ne suis pas bien sûre d'avoir les yeux complètement ouverts à cette heure ci) fût ce matin fort difficile. La Garden Party d'hier était très réussie. L'épicurienne que je suis à festoyé à foison, par pure politesse bien évidemment. Les mets et les boissons se sont offerts à moi comme des présents divIns. C'est pourquoi aujourd'hui je ne suis pas très chouette (la photo est très proche de la réalité !).

Après une bonne journée de re synchronisation, je vous retrouverai demain avec le plus grand des plaisirs.

Je vous bise bien fort

Note à moi-même : on n'a plus 20 ans à 40,... ans !

Réponse à moi-même : oui mais je fais plus jeune que mon âge ☺ (sauf aujourd'hui ! )